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Culture |
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Les
peintres |
« Allez
à la découverte de Villerville »
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Sur les pas de Valere Lefebvre
Un circuit dans
le Parc des Graves et en front de mer, jalonné de 7 panneaux réalisés
d’après des gravures de Valère LEFEBVRE (fin XIXe siècle) accompagnées
d’explications. Ils permettent de visionner la côte autrefois, et
de mieux savourer les paysages préservés, au fil des thèmes abordés,
tels que :
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La Baie de Seine
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Le Village
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La moulière
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« Un
Singe en Hiver » (1961-62)
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Villerville
est choisie, en raison de son caractère de station balnéaire et
village maritime authentique, pour être le lieu de tournage du film
d’Henri Verneuil, tiré du roman d’Antoine Blondin. Il réunit entre
autres J.Gabin et J-P.Belmondo, et a pour thèmes l’amitié et l’évasion
grâce à l’ivresse. On peut suivre les deux vedettes dans les rues,
sur la plage ou dans les cafés qui ont très peu changé. Les habitants
ont encore en mémoire le feu d’artifice géant en plein hiver…
Présentation :
Film de Henry
Verneuil , d’après le roman d’Antoine Blondin, Editions de la
Table Ronde. Adaptation de François Boyer. Dialogues de Michel
Audiard. Musique de Michel Magne.
- Avec
Jean Gabin, Jean Paul Belmondo, Suzanne Flon, Paul Francoeur,
Noël Roquevert, Gabrielle Dorziat, Geneviève Fontanel, Hélène
Dieudonné, Lucien Raimbour.. Et la participation de nombreux
Villervillais !
Résumé :
Albert
Quentin (Jean Gabin), un ancien buveur, mène une vie tranquille
et résignée avec sa femme (Suzanne Flon) : « c’est
le bonheur rangé dans une armoire ».
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Photo Marcel Dole
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Un
soir pluvieux d’automne, arrive Fouquet ( Jean-Paul Belmondo), jeune
parisien venu noyer des problèmes familiaux dans l’alcool. Les deux
hommes, qui n’ont pas « le vin petit ni la cuite mesquine »,
vont connaître deux jours d’évasion grâce à l’ivresse, l’un en Espagne
et l’autre en Chine ; l’apothéose étant un feu d’artifice «
dantesque » sur la plage.
Puis
chacun retournera à sa vie d’avant, « comme ces petits
singes égarés que l’on rencontre en Orient au moment des premiers
froids, et qui repartent dans des trains, retrouver la jungle et
leurs habitudes »…
Repérage :
Le
film fut tourné pendant l’hiver 1961- 62, à Villerville rebaptisée
« Tigreville ». En vous promenant, vous retrouverez aisément
les principaux lieux de tournage des scènes : la plage, la
rue des Bains, la rue Daubigny, le Cabaret Normand, l’Hôtel des
Bains (alias »Hôtel Stella »), l’angle de la rue Abel
Mahu où était le magasin « Au chic parisien », la route
principale où a été tournée la scène de la corrida, la gendarmerie,
la rue commerçante…
Ferme
de la Bergerie (XVIe et XVIIIe siècles)
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La
ferme présente l’ordonnancement typique d’un établissement autour
d’une cour. Séparé des bâtiments agricoles, le corps d’habitation
est appareillé de silex, dans du mortier à l’ancienne, et de quadrillages
en brique rouge.
Le
Domaine de la Bergerie est aujourd’hui une cidrerie – distillerie
de renom.
Petit
historique :
L’Eglise
Notre-Dame de Villerville remplaça un premier sanctuaire au 12e
siècle. De cette époque subsiste le clocher. Edifice aux proportions
harmonieuses à l’origine, l’église fut agrandie dans la 2e
moitié du XIXe siècle, lorsque les « étrangers » ( comme
étaient appelés les parisiens à l’époque ) vinrent de plus en plus
nombreux en saison. Malheureusement, l’architecte avait alors conçu
une nef d’une hauteur démesurée, portant atteinte aux lignes harmonieuses
de la belle petite église. La nouvelle église s’achèvera en 1900.
Au cours du 20e siècle elle sera restaurée, et verra
ressusciter la célèbre Bénédiction de la Mer qui suscitait tant
de ferveur des villervillais à la fin du XIXe et qui étaient tombée
en désuétude. La tour-clocher possède un superbe toit en bâtière.
C’est en l’Eglise Notre-Dame de Villerville que sera jouée pour
la première fois, en septembre 1882, la célèbre « Messe des
pêcheurs de Villerville » composée par Gabriel Fauré, avec
son ami André Messager.
Peintures :
« La
Sainte famille », toile du XVIIIe siècle, Restout
« Chandelier
pascal », bois sculpté du XVIIIe.
« Le
Calvaire », panneau peint sur bois, du XVIe.
« La
Sainte parenté », toile du XVIIe.
« La
présentation de Jésus au temple », toile de la fin XVIIIe, Restout
« La
naissance de Jésus »

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Statues :
« Christ
sauveur du monde » ; bois sculpté du XVIIe.
« Vierge
à l’enfant », calcaire polychrome, XVe et tête de l’enfant
Jésus du XVIIIe.
Cette
Vierge à l’enfant dite « à chasuble » du fait des
plis de son drapé, a pour particularité un contraste étonnant
entre son buste menu et une grande main au premier plan.
« Vierge
à l’enfant », « Christ Sauveur du Monde »,
« Saint Roch », bois sculpté début XIXe. Ensemble
homogène de trois statues en bois, polychromes à l’origine.
Il constitue un exemple traditionnel de statuaire religieuse
augeronne.
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Tableaux :
« Assomption »,
peinture sur bois du XVIIIe
« Bienheureux
Thomas Jean Monsaint », pastel. Copie de 1926, par Levavasseur,
d’un original du début XIXe.
« Diptyque
de l’Annonciation », bois, XVIIe.
Fonds
baptismaux :
Pierre
calcaire, intérieur en plomb, couvercle en chêne du XVIIe.
Reliques :
Reliques
du Bienheureux Thomas Jean Monsaint, massacré en septembre 1792.
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